La crise du secteur vétérinaire : pression, réglementation et défis dans la pratique clinique

  • Le décret royal 666/2023 limite les prescriptions vétérinaires et génère une controverse au sein de la profession.
  • Le Comité de crise vétérinaire déclare le directeur Valentín Almansa persona non grata pour sa gestion.
  • Le secteur dénonce un manque de dialogue et le risque pour la santé animale et la sécurité des traitements.
  • Les vétérinaires se mobilisent dans toute l’Espagne pour exiger le respect et la reconnaissance de leurs compétences cliniques.

vétérinaire examinant un animal

Le secteur vétérinaire en Espagne vit moments de tension et d'inconfort Suite à l’approbation et à la mise en œuvre récentes de la Décret royal 666 / 2023, une réglementation qui a suscité de vives réactions parmi les professionnels de la santé animale. Ces derniers mois, diverses organisations et associations professionnelles du secteur ont exprimé leur rejet d'une réglementation qu'elles jugent restrictive, notamment en ce qui concerne leurs compétences cliniques et la capacité de prescription de médicamentsLa controverse s'est même matérialisée par des mesures symboliques telles que la déclaration du directeur général de la santé de la production agroalimentaire et du bien-être animal comme « persona non grata », Valentin Almansa de Lara, ce qui reflète à quel point les relations entre la profession et l’administration se sont détériorées.

Selon les porte-parole de diverses organisations, l'approbation de ce règlement a été faite sans consensus ni véritable dialogue avec des représentants des vétérinaires. Il a été signalé qu'au cours du processus, des propositions techniques bien fondées défendant l'importance de maintenir l'autonomie clinique des vétérinaires et leur rôle fondamental en santé animale et publique n'ont pas été prises en compte. Pour le collectif, Il s’agit d’un nouveau tournant dans une tendance qui, loin de renforcer la profession, affaiblit et génère une insécurité juridique parmi ceux qui travaillent quotidiennement dans les cliniques, les hôpitaux et les fermes d’élevage.

Les vétérinaires concernés considèrent que la Le décret royal 666/2023 limite sa marge clinique et met en péril le bien-être animal et la sécurité des traitements médicaux. L'un des points les plus controversés est la limitation de la prescription de certains médicaments. ce qui peut constituer un sérieux inconvénient pour l'application du traitement le plus approprié dans chaque cas. De plus, de nombreux professionnels affirment que pression administrative supplémentaire et le manque de reconnaissance de leur travail augmenter le stress dans une profession déjà marquée par la responsabilité et la charge émotionnelle.

El Comité de crise vétérinaire, composé des principales entités du secteur, s'est montré particulièrement critique à l'égard des actions de Valentín Almansa, qu'il tient directement responsable de la climat de mécontentementLa décision de le déclarer « persona non grata » est une réponse à ce qu’ils décrivent comme une un mépris continu et une attitude d'imposition Contre le dialogue. Parmi les plaintes les plus fréquentes figure le sentiment que des tentatives sont faites pour réduire l'influence des vétérinaires dans la prise de décisions touchant à la santé animale et publique, ce qui suscite rejet et incertitude parmi les professionnels.

L'affrontement n'est pas seulement symbolique : ces dernières semaines, la mobilisation des vétérinaires s'est traduite lors de manifestations dans différentes régions du pays et dans la défense active de leurs droits et pouvoirs. Les professionnels Ils soutiennent qu’au-delà de l’application de toute loi ou de tout règlement, c'est indispensable que respecter l'expérience clinique acquis et le l'engagement du secteur avec la bien-être animal et santé mondiale. « Nous continuerons à être mobilisés, unis et actifs. jusqu'à ce que je sache inverser les réglementations néfastes « pour la société dans son ensemble », souligne le Comité.

Au-delà de la controverse avec l’administration, le débat sur la réglementation et le rôle du vétérinaire met sur la table la nécessité de garantir que les professionnels puissent exercer avec autonomie et soutien institutionnel, pour le bien des animaux dont ils ont la charge et de la santé publique en général. Le moment actuel est perçu comme un tournant où la profession exige une plus grande présence, une plus grande reconnaissance et une réelle participation aux enjeux qui affectent son avenir et celui de millions de familles ayant des animaux à leur charge.

Ce contexte a généré un fossé entre les professionnels vétérinaires et l’administration, qui se reflète à la fois dans la unité sectorielle comme lors des récentes mobilisations. Les vétérinaires insistent sur l'importance de maintenir leur autonomie clinique, participer à l’élaboration des réglementations qui affectent le secteur et bénéficier du respect institutionnel qu’ils exigent pour continuer à jouer des rôles clés dans la société.

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